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Le cynorhodon
12 août 2011

Vive le sexisme.

 

Tout le monde aime les femmes. La preuve en est que la majorité des hommes les aiment. Les homosexuels aussi puisqu’ils tendent à leur ressembler. Et les homosexuelles aiment les femmes. Tout le monde aime donc les femmes.

Le lecteur éveillé pourra se rendre compte que ce raisonnement est débile puisqu’on peut faire exactement le même avec les hommes.

Les femmes sont généralement constituées de la manière suivante. Tout d'abord une tête, coiffée d'une chevelure allant du blond des blés murs d'Ukraine au noir geai, cheveux raides, ondulés, bouclés, frisés ou crépus. Ce casque surmonte un visage délicat avec des yeux attendrissants surmontés de longs cils, un petit nez mutin et une bouche sensuelle. Ce visage se poursuit par un long cou dont la nuque attire le regard. Marie Antoinette en a fait l'expérience douloureuse (façon de parler car on ne sait pas si elle a souffert). Le cou surmonte des épaules fragiles généralement plus étroites que le bassin, sauf pour les nageuses des pays de l'ex bloc de l'Est. Ces épaules se terminent en des bras longs et fins qui aboutissent à de petites mains. Revenons au cou. Il surmonte la poitrine qui peut être vue comme une source nourricière pour les petits d'Hommes ou comme autre chose pour les autres. Toujours très équivoque. La poitrine annonce le bassin, siège de l'amour et de la vie. J'avais lu un article d'un anthropologue qui expliquait que le système génital masculin est une extériorisation de celui de la femme. Ève ne serait pas issue d'une côte d'Adam mais plutôt le contraire. Poursuivons. Au delà des hanches, les jambes qui sont souvent longues et délicates comme pourrait vous le dire Christian Karembeu qui disait de sa femme que « c'est vertigineux de la voir à l'horizontal ». Et pour finir, les pieds, petits et fins, vénérés en extrême Orient, mais aussi dans une certaine mairie du Nord de la France par un ministre qui est allé trop loin, vers le tronc.

Les femmes, de par leur vie plus saine, ont une espérance de vie supérieure à celle des hommes. A ce compte là, pourquoi travailleraient-elles autant qu'un homme. Je vous le demande. Il faut qu'elles travaillent plus!

Les femmes peuvent également être supérieures aux hommes dans des domaines où la finesse de comportement et de pensée prévaut. Par exemple dans la négociation, dans la conciliation, dans le jugement, dans l’écoute des personnes en difficulté, etc… Tout ce que la rusticité de l’homme l'empêche de faire correctement. Pour garantir l'égalité des deux sexes, faudrait-il donc interdire aux femmes les métiers pour lesquels elles sont prédisposées ?

D’un autre coté, la femme présente des déficiences de force physique par rapport à l'homme et se montre généralement moins performante dans les domaines techniques. Voir les aptitudes de la gente féminine pour l’entretien des voitures, ne serait-ce que pour changer un pneu. Et je ne parle même pas des niveaux.

Trêve de plaisanterie.

La description totalement subjective mentionnée ci-dessus démontre donc que les femmes sont différentes des hommes. Et c'est tant mieux.

Se pose alors la question des droits de la femme. Pourquoi vouloir absolument que la femme soit l’égale de l’homme alors qu’elle est différente ?

Je prêche pour une différenciation des droits de la femme: nous devons avoir des droits spécifiques prenant en compte nos différences. Mais cette différenciation des droits est bien théorique: en pratique, on peut craindre que toute différence ne soit interprétée par l'une ou l'autre ligue comme une discrimination.

D'un autre côté, il existe des domaines où l'équité n'est pas respectée, comme par exemple les salaires, et les responsabilités en général dans notre société. Faut-il pour autant imposer des quotas? Je trouve cela absurde et humiliant: il suffit d'être objectif et de laisser progresser les femmes qui le souhaitent et qui le méritent.

Dans notre volonté de tout vouloir niveler, nous oublions les différences qui font la richesse de notre genre. Ces différences doivent être cultivées et il doit y avoir des droits spécifiques pour les deux sexes. C'est la différence entre égalité et équité. L'égalité des sexes est un leurre.

Du sexisme? Peut-être, et j'assume.

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Commentaires
C
Je déteste les quotas de femme et les diktats pour assurer une soit disant équité : quand on me parle quotas je nous vois comme des vaches laitières (pas très valorisant!) et pour la parité dans les emplois, les CA ou les élections on peut se retrouver avec des cruches sous prétexte d'avoir respecté les chiffres! (tout lien avec certaines femmes qui font de la "poulituque" est fortuit! ) En revanche se compléter avec nos qualités respectives et respecter le travail des hommes et des femmes sans que ces dernières aient besoin de fournir triple effort pour apparaitre crédibles: ça je le revendique ! Et je hais celle qui sont pire que le pire des mecs quand elles sont à de hautes fonctions. Assumons notre féminité ! Bise mon cousin
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